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Titre : | Mon nom dans le noir : roman |
Auteurs : | Jocelyn Nicole Johnson, Auteur ; Sika Fakambi, Traducteur |
Editeur : | Paris : Albin Michel, DL 2024 |
Collection : | Terres d'Amérique, ISSN 1272-1085 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-226-47836-8 |
Format : | 1 vol. (213 p.) / couv. ill. en coul. / 21 cm |
Langues: | Français |
Langues originales: | Anglais |
Index. décimale : | 803 |
Alors que les catastrophes climatiques s’enchaînent et que le chaos s’amplifie, un quartier modeste de Charlottesville (Virginie) est incendié par des suprémacistes blancs. Da’ Naisha Love, une jeune Noire, fuit dans un vieux bus avec sa grand-mère, Knox son compagnon et une dizaine de voisins. Elle gagne Monticello, la plantation désormais abandonnée de Thomas Jefferson. Mais ce refuge précaire ne peut résister à une bande d’extrémistes déterminés à tuer.
Les temps ont changé, désormais Blancs et Noirs cohabitent tant bien que mal dans cette ville du Sud que l’autrice, dont c’est le premier roman, situe en 2030 ou 2040. Les dégradations dues au changement climatique sont inimaginables. Monticello, l’ensemble muséal consacré au père de l’Indépendance américaine, est couvert de bois et d’herbes folles. L’héroïne sait qu’elle est une descendante lointaine du grand homme, qui fit d’une esclave sa maîtresse. Pourquoi avoir fui dans cet endroit si chargé d’émotion qui l’éloigne de celui qu’elle aime, un Blanc ? L’irruption soudaine de ce traumatisme racial qu’elle pensait avoir dépassé la désoriente. Des phrases courtes, simples, mais puissamment évocatrices traduisent ses sentiments contradictoires. Une même sobriété renforce le suspense dans son récit. Une communauté hétéroclite qui parvient à organiser sa défense malgré la terreur, la sauvage poésie d’une nature déréglée forgent une dystopie qui, par sa violence, prolonge assez naturellement les déchirements de l’Amérique contemporaine. (A.Lec. et L.G.)
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Les temps ont changé, désormais Blancs et Noirs cohabitent tant bien que mal dans cette ville du Sud que l’autrice, dont c’est le premier roman, situe en 2030 ou 2040. Les dégradations dues au changement climatique sont inimaginables. Monticello, l’ensemble muséal consacré au père de l’Indépendance américaine, est couvert de bois et d’herbes folles. L’héroïne sait qu’elle est une descendante lointaine du grand homme, qui fit d’une esclave sa maîtresse. Pourquoi avoir fui dans cet endroit si chargé d’émotion qui l’éloigne de celui qu’elle aime, un Blanc ? L’irruption soudaine de ce traumatisme racial qu’elle pensait avoir dépassé la désoriente. Des phrases courtes, simples, mais puissamment évocatrices traduisent ses sentiments contradictoires. Une même sobriété renforce le suspense dans son récit. Une communauté hétéroclite qui parvient à organiser sa défense malgré la terreur, la sauvage poésie d’une nature déréglée forgent une dystopie qui, par sa violence, prolonge assez naturellement les déchirements de l’Amérique contemporaine. (A.Lec. et L.G.)
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Exemplaires
Code-barres | Cote | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
258033 | R JOH M | Mesquer | Romans | Disponible |
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