Clovis, d'un coup de ballon efficace, explose l'hippopotame en porcelaine de maman. Vite dissimulés dans son mouchoir, les tessons accusateurs disparaissent et le mouchoir s'imprime de taches bleues. Puis de vert quand il s'agit des haricots du dîner. Puis de rose pour absorber les mauvaises notes. Autant dire que c'est magique ! Mais le tissu de mensonges s'allonge, s'allonge... De foulard en écharpe jusqu'à devenir un très encombrant doudou. Que faire alors ? Le mensonge protecteur, le mensonge doudou ! Quoi de mieux pour éviter la punition ? On s'y love confortablement, on s'y habitue dangereusement, au risque de s'y perdre tant il finit par occuper de place. La solution pour ne pas étouffer ? Tout avouer bien sûr ; ce n'est pas si grave. La bonne idée est d'avoir personnifié le mensonge en monstre invivable pour ramener à la raison ceux que tentent les petits arrangements avec la vérité. Sans y aller d'une leçon de morale ! Avec un dessin léger au trait noir pour le déroulement de l'histoire et des couleurs pimpantes pour les métamorphoses facétieuses de Popopipo. (C.B.) (source : les-notes.fr)