La petite exploratrice Nävis est, cette fois, envoyée seule sur une planète pour une mission risquée. La population, hostile, y est étrangement semblable aux Terriens, mais les êtres sont dotés d'une peau très blanche et d'un visage aux yeux soulignés de grandes taches noires. Les villes ressemblent à celles de l'Europe à la fin du 19e siècle, avec une technologie plus évoluée comme le montrent les hélicoptères. Nävis doit s'emparer d'une sorte de sphère rougeâtre de la taille d'un ballon de foot, l'ornoshère. Elle y parviendra après moult péripéties grâce à Jules, un enfant surdoué de la planète. Mais? Les scénaristes ont galéré cette fois pour concevoir un épisode qui fasse progresser la marche de Sillage. Bien sûr, ils ont imaginé un monde baroque, presque terrien, des ennemis farouches, des décors insolites, aidés en cela par un Buchet toujours aussi réaliste et appliqué dans la représentation de l'univers interstellaire. Par contre, ils n'ont pas su éveiller l'intérêt autour de l'objet de la quête de Nävis, ni donné beaucoup d'explications sur les personnages rencontrés et déjà connus de l'héroïne. Rendez-vous au 18 pour un nouveau départ. (source : les-notes.fr)