Fausto s'est foulé la cheville. Lui qui ne rêve que sports de plein air est condamné à la rééducation en piscine. Ce lieu glauque et chloré s'éclaire heureusement de la présence d'Alice dont les beaux yeux méritent bien quelques longueurs de bassin. Et même la participation du héros à une compétition de relais? en papillon. Bernard Chambaz consacre au jeune Fausto un cinquième volume. Il s'amuse à inventer des péripéties amusantes ou graves qui donnent corps à cette chronique d'enfance enjolivée. Sur fond de fermeture d'usine et de délocalisation (qui ancre le récit dans la vie contemporaine), il s'attache surtout à dire les mérites du sport : école d'endurance, espace de solidarité et de victoires partagées. Toutes choses bonnes à entendre ! Les comportements et réparties des personnages, finement analysés, les rendent proches et attachants. D'autant que les dessins de Zaü qui ponctuent le texte avec humour en facilitent l'approche. Un bon équilibre qui fait oublier les facilités de l'intrigue. (source : les-notes.fr)