Enceinte, la maman d'Angèle doit rester hospitalisée. C'est donc chez Mamia, sa grand-mère, en Provence, qu'Angèle va passer ses vacances. Elle adore la grande maison entourée de fleurs que possède Mamia, un vrai paradis ! Mais dès les premières heures de son séjour, Angèle s'étonne des bizarreries de sa grand-mère. Pourquoi l'appelle-t-elle Nouck ? C'est le prénom de sa maman. Pourquoi dénoyaute-t-elle des cerises vertes pour faire la soupe ? Angèle voudrait en rire, mais le désarroi la gagne?. La découverte par une enfant des prémices de la maladie d'Alzheimer chez un être cher est un thème grave et douloureux. L'auteur l'évoque avec talent, beaucoup de sensibilité et un humour discret. Le récit, écrit à la première personne, est dialogué, au style proche des enfants. L'illustration aux images fortes, réalistes ou oniriques, sur des fonds blancs ou noirs, fait écho aux sentiments de l'héroïne. Dans cette histoire vue à hauteur d'enfant, la tension monte mais reste supportable grâce aux rappels de souvenirs heureux partagés. Un beau texte pudique et tendre, rempli d'espoir, car un coeur « n'oublie jamais ». À partir de 8 ans. (source : les-notes.fr)